Séverine

Modéliste - Maje

En ouvrant la porte de l'atelier, il règne une ambiance chaleureuse. Celle de la vapeur des fers chauds qui embuent les fenêtres mais surtout des dizaines de sourires et de mains minutieuses qui courrent sur les tissus. Nous sommes arrivés chez Maje. On aperçoit au loin une modéliste, Severine, qui exerce sa passion depuis plus de 13 ans et nous raconte, le mètre ruban enveloppé autour du cou, son métier et son histoire.

  • Particularité

    Elle exerce son métier à ses heures perdues

  • Marque

    Maje

« Le styliste crée en deux dimensions et le modéliste en trois dimensions.  »

En 2005, Maje avait 7 ans : l’âge de raison.

Également une année de réflexion pour Severine qui, après plusieurs années en production au sein d’une petite marque, se décide à faire ses premiers pas en tant que modéliste. « Sortant d’une école de style, la création me manquait. Ma profonde motivation s’est faite sentir, et Judith [ndlr : la fondatrice] m’a accueillie dans la famille », dit-elle.

À l’époque, ses compétences n’étaient pas pleinement exercées, mais elle avait plus que tout l’envie de savoir et de faire. En joignant les deux, Séverine a complété son expérience et 13 ans plus tard, Maje la nomme seconde de l’atelier. La reconnaissance donnée à son travail lui sert aujourd’hui de moteur et de carburant.

« Mon parcours a été très évolutif car quand je suis arrivée, je n’avais jamais exercé en tant que modéliste. J’ai été généreusement entourée et encadrée par des responsables et des collègues qui m’ont apporté des visions différentes du modélisme ».

Judith Milgrom, fondatrice de la Marque, par sa force entrepreneuriale contagieuse, encourage ses équipes à être polyvalentes et curieuses​ dans les missions qu’elles exercent. Chez Maje, le modéliste n’est pas seulement une main créative, il est également le garant technique d’une pièce. 

 

Sa mission est de rendre matériel l’idée d’un styliste. À partir d’une photo d’inspiration ou d’un dessin, il imagine les volumes pour délivrer ce qui se rapprochera au mieux de la pièce en boutique. C’est la première définition de l’architecture du vêtement.

Il influence le style que va prendre le produit, en respectant toutefois les inspirations de base.

13 ans plus tard, l’atelier a grandi et Maje aussi. Désormais, la Marque rayonne au sein de SMCP. Une vraie différence pour les modélistes qui peuvent désormais retrouver leurs modèles dans une boutique à Shanghai ou à New York.

« Le Groupe nous a apporté un souffle nouveau. Plus de professionnalisme, de cadrage et une propulsion globale de la Marque.  »