Evelyne donne naissance à Sandro, portée par une envie profonde de proposer une mode subtile, audacieuse et contemporaine.
Il faudra attendre vingt ans pour voir naître la première boutique, au cœur du Marais, rue Vieille du Temple – une adresse devenue emblématique.
Sa vision singulière de la féminité s’impose dès les premières collections. Elle explore son terrain d’expression favori : l’équilibre entre le masculin et le féminin. Une esthétique fluide, sophistiquée, qui murmure à l’oreille des femmes une allure résolument parisienne.

« L’élégance du porté ne peut être sans l’élégance d’être » Evelyne Chetrite

Evelyne imagine un vestiaire pour une fille urbaine, à l’allure assumée et sans artifices.
Une silhouette qui cultive la discrétion pour mieux se faire remarquer, portée par une élégance naturelle, presque instinctive.

Dans les années 80, Claudie Pierlot ne se reconnaît pas dans une mode trop sophistiquée, presque théâtrale.
Elle imagine alors un vestiaire à son image : élégant sans ostentation, confortable sans compromis, pensé pour les femmes comme elle.
Puisant dans les codes bourgeois avec une touche d’impertinence, elle dessine une silhouette parisienne, libre et naturelle, qui embellit sans jamais transformer.
Une mode qui parle aux femmes, vraiment – et surtout à celles qui aiment conjuguer allure et décontraction.

« Je ne dessine pas, je ne couds pas, ma mode est une mode de l’observation. » Claudie Pierlot

Lorsque Claudie Pierlot lance sa marque éponyme, le mix des genres et le décalage dans le vestiaire féminin ne sont pas encore la norme.

Claudie Pierlot affirme alors avec simplicité créer des vêtements « pour la vie courante », pensés pour accompagner les femmes du matin jusqu’au soir.

Si sa volonté est bien de proposer une garde-robe de tous les jours, cette dernière est en réalité mélangée sans complexe à sa touche créative personnelle. Un art du décalage bien affirmé pour lequel elle ose associer avec audace des pièces de luxe à d’autres plus accessibles.

Très tôt, Judith a su qu’elle voulait habiller les femmes et construire son propre langage stylistique.

En 1998, elle crée Maje avec un objectif clair : accompagner les femmes dans leur quotidien multiple, intense, vibrant. Elle puise dans ses souvenirs, ceux de l’atelier familial, pour créer une marque à la fois personnelle et universelle.

La mode selon Judith est organique, comme le vent, le soleil, la mer… Elle ne se maîtrise pas ne se contrôle. Elle se vit.

« Il faut faire attention à soi pour faire attention aux autres. » Judith Milgrom

De la soie en hiver, de la dentelle, des couleurs, volontairement pas trop noir, Judith souhaite offrir du rêve dans le monde urbain. Elle fait du décalage une donnée forte de son identité. Elle vise une femme indépendante qui sait ce qu’elle aime. Judith met un point d’honneur à défendre le respect et une certaine élégance naturelle. Ici, pour célébrer les origines parisiennes de Maje et ailleurs pour rendre hommage aux origines lointaines de Judith.